En 2020, la NZZ a enregistré une croissance de 23,5% de sesabonnés payants mais une baisse des revenus publicitaires de 22%
Le groupe NZZ a réalisé un produit d’exploitation total consolidé de 221,1 millions de francs suisses en 2020, soit une baisse de 4% ou 10,1 millions de francs suisses. Les effets de la pandémie ont été très variés : sur le marché des utilisateurs, une augmentation significative de la demande à partir de mars – en particulier dans le domaine du numérique- a été enregistrée. Le nombre d’abonnés numériques a augmenté d’environ 83 % par rapport à l’année précédente. La mise en œuvre déterminée du modèle de paiement pour le contenu en ligne a largement contribué à ce succès. Avec une augmentation significative de 23,5 % du nombre d’abonnés, les revenus du marché des lecteurs ont augmenté de 5 %.
Ces bons résultats a été contre-balancés par une chute importante des revenus sur le marché de la publicité imprimée, qui a largement dépassé les pertes structurelles attendues. En effet, en 2020 la NZZ a enregistré une baisse de 22 % de ses revenus par rapport à l’année précédente. Sur le marché de la publicité numérique, en revanche, une augmentation globale des revenus de 17% a été générée – grâce à la croissance provenant des acquisitions du groupe ArchDaily et de Zulu5 AG ainsi que de nouvelles offres et coopérations. Le niveau des revenus du marché de la publicité numérique se rapproche de plus en plus des revenus du marché de la publicité traditionnelle.
Au final, un résultat d’exploitation (EBIT) positif de 17,6 millions de francs suisses a été atteint, soit légèrement plus que l’année précédente. À la fin de l’année, la société NZZ comptait un total d’environ 205 000 abonnés payants, soit une augmentation de 23,5 % par rapport à l’année précédente. En revanche, le marché de la publicité imprimée et l’activité événementielle ont connu des baisses de chiffre d’affaires liées à la pandémie. Le résultat de l’entreprise, qui s’élève à 15,3 millions de francs, est inférieur de 17 % à celui de l’année précédente, ce qui s’explique en partie par la baisse du rendement des titres par rapport à 2019.